Remèdes naturels aux 1000 vertus

L’huile de pépin de pamplemousse

 La découverte du plus puissant antibiotique naturel

Depuis un certain temps, on ne cesse d’entendre des lamentations à propos des nouvelles résistances aux antibiotiques, mais, est-ce bien grave, alors que l’on connaît les dégâts qu’ils génèrent au sein des organismes. Déjà, nous avions élaboré un dossier: « Huile essentielles au secours des antibiotiques » mettant l’accent sur la non accoutumance à leurs puissants effets. Nous étions dans la bonne direction car vient d’apparaître un nouveau « Zorro » de l’infection et de l’inflammation, l’huile de pépins de grapefruit, c’est-à-dire de pamplemousse.

Historique

La découverte eut lieu en 1980, sur un tas de compost. En effet, un jardinier découvrit un jour que les pépins de pamplemousse de son compost ne pourrissaient pas. Or, ce jardinier était aussi médecin physicien, lauréat du prix Einstein et immunobiologiste. Son nom: le Dr Jacob Harich, résidant en Floride. Derechef, le phénomène fut reproduit dans son laboratoire où il apparut rapidement que les graines de pamplemousse recelaient une substance à la fois plus puissante et moins nocive que tout antibiotique connu.
Des recherches furent entreprises à l’institut Pasteur, l’institut pour la micro-écologie de Hebon en Allemagne et la Southern Research Institute aux USA. Un incroyable spectre d’actions fut mis en évidence à la fois sur les bactéries, les virus, les levures et les champignons, ainsi que divers parasites, alors que l’action des antibiotiques conventionnels se limite aux bactéries.
En 1990, le Dr Allan Sachs de Woodstock N.Y. reprenant les études du Dr Harich se demanda s’il n’avait pas découvert l’antimicrobien parfait.

Les propriétés spécifiques du produit

L’action de l’extrait de pépins de pamplemousse s’étend à environ 800 souches de bactéries et de virus, et à environ 100 souches de champignons, ainsi qu’à un très grand nombre de parasites unicellulaires. C’est un score unique.

 Son action anti-microbienne se développe à une concentration moyenne de 1000 pmm (parts par million) ce qui correspond à 8 gouttes par verre d’eau environ.
 Des essais comparatifs en concurrence avec 30 antibiotiques puissants et 18 antimycotiques ont été établis par des équipes de recherche internationales. Dans chaque essais, l’huile de pépins de pamplemousse étant d’un effet équivalent ou supérieur sur les souches présentes.
 Le produit est dépourvu de toxicité. Il faudrait absorber 4000 fois la dose normale pour atteindre des effets d’empoisonnement.
 L’extrait de pépins de pamplemousse aide les défenses immunitaires, alors que les antibiotiques classiques les inhibent.
 Au niveau intestinal, alors que l’extrait des pépins de pamplemousse inhibe les bactéries nocives, il ne touche absolument pas aux indispensables bifidus et ne diminue que très peu les lacto-bactéries. De plus, l’ensemble de la flore se trouve améliorée.
 Normalement, ce produit ne fait l’objet d’aucune réaction allergique. Néanmoins, selon les statistiques, il y a environ 4% des personnes qui présentent une allergie aux agrumes en général. Dans ce cas, ces personnes doivent commencer par des doses minimales.

Les applications thérapeutiques

L’huile de pépins de pamplemousse est utilisée depuis plusieurs années déjà aux Etats-Unis, dans les pays scandinaves et il se trouve actuellement dans toutes les boutiques diététiques suisses où elle connaît un grand succès.

On l’utilise dans :
– les maladies gastro-intestinales
– les infestations par levures
– les refroidissements en tous genres
– les infections ORL
– les mycoses de la peau et ongles
– les infections urinaires
– les déficiences immunitaires même graves
– la fatigue chronique
– les candidoses
– les diarrhées
– les grippes
– les mycoses
– les pellicules
– les verrues
– les excès de transpiration
– les eczémas
– les gingivites
– les intoxications alimentaires
– le choléra
– la désinfection des blessures
– la désinfection de l’eau à boire
– L’hélicobacter Pylori est responsable des gastrites et ulcères d’estomac. Une étude anglaise a montré que 20% des personnes de 20 ans, 40% des personnes de 40 ans et 60% des personnes de 60 ans sont touchées. L’utilisation de l’extrait de pépins de pamplemousse peut abaisser la concentration des hélicobacter à moins de 1 pour 1000.
– Le Candida Albicans et autres mycoses ont tellement proliféré depuis 10 ans que la moitié de la population occidentale est atteinte. Les antibiotiques, la cortisone, la pollution alimentaire en sont la cause. Les troubles consécutifs au Candida Albicans sont très variés : ballonnements, diarrhées, colite, ulcères gastro-intestinaux, troubles menstruels, stérilité, fibroses, trouble de la prostate, allergies, troubles hormonaux, troubles cardiaques, douleurs articulaires, maux de tête, migraines, perte de mémoire, sautes d’humeur, asthme, sinusite, problèmes rénaux, fluctuation glycémique, gastrite. 7000 à 12000 personnes mourraient en Allemagne chaque année des suites de Candida Albicans. Jusqu’ici, cette atteinte était très difficile à soigner. Le Dr Léo Galland de New-York a traité par l’extrait de pépins de pamplemousse 297 personnes. Seuls 2 personnes ne guérirent pas.

 

Prescription recommandée pour traiter l’hélicobacter Pylori et le Candida Albicans :
1ère semaine : 6 à 18 gouttes 1 fois par jour
2ème semaine : 6 à 18 gouttes 2 fois par jour
3ème semaine : 6 à 18 gouttes 3 fois par jour
Toujours dans de l’eau, durée 1 à 3 mois.

Application aux animaux

Au Danemark, on utilise ce produit pour l’élevage biologique des porcs, des vaches et des chevaux, sous forme de poudre, dans les maladies épidémiques et infectieuses. Au Pérou, les alpagas qui fournissent une laine de qualité, sont des animaux très fragiles. On a réduit grâce à l’extrait de pépins de pamplemousse la mortalité de 50% à 2%.
Pour les animaux domestiques, de nombreuses personnes utilisent ce produit avec succès, comme vermifuge contre poux, puces, tiques et les mycoses.

Pour tous les problèmes de mycoses, maladies bactériennes, épidémies, blessures, il est possible de préparer une solution à pulvériser à raison de 60 à 80 gouttes par litre d’eau.
Cette pulvérisation peut être aussi utilisée pour les maladies des sabots des chevaux, moutons, vaches, etc. en saison humide.
Pour la désinfection des étables, 10 ml d’extrait pour 10 litres d’eau.
Pour les maladies des aquarium et les algues, 10 gouttes par litre d’eau.

Application aux plantes

Dans les pays chauds, la conservation des fruits et légumes pose un gros problème (pourriture, moisissure). Ce produit a trouvé un grand champ d’application dépourvu de toxicité et très efficace, y compris pour la désinfection des viandes, des poissons et des céréales. La conservation peut ainsi être multipliée par 3 ou par 4.
Les agriculteurs danois se servent de l’extrait pour lutter contre les ravageurs dans les champs de pommes de terre, de carottes et de poireaux.

Contre les pucerons et divers prédateurs, champignons, moisissures, etc. une pulvérisation à raison de 6 à 8 gouttes par litre d’eau; d’autres concentrations peuvent être envisagées selon les cas.

Applications diverses

 Dans l’industrie cosmétique, on commence à utiliser l’extrait de pépins de pamplemousse pour remplacer les produits chimiques de conservation souvent toxiques.
 Des essais concluants ont été effectués dans les hôpitaux dans la désinfection des locaux de la lingerie, la stérilisation des blocs opératoires et appareils médicaux. On aurait donc la parade aux maladies nosocomiales dues aux souches résistantes aux antibiotiques.
 Des tests post-opératoires sur la désinfection de la peau donnent un résultat de pouvoir germicide de 100% avec l’extrait de pépins de pamplemousse, contre 72% avec l’alcool.
 L’extrait de pépins de pamplemousse peut avantageusement remplacer le chlore dans l’eau potable, celui-ci étant très toxique. John R. Curson, du service de l’environnement d’Amadella (USA) a démontré que l’adjonction de 350 litres d’extrait dans un million de litres d’eau faisait baisser d’une façon durable le nombre de colibacilles fécaux à 1 pour 100 ml alors que la norme autorisée est de 200 pour 100 ml.
 En Thaïlande et en Amérique du Sud, on a commencé à introduire ce mode d’assainissement de l’eau dans les piscines à la place du chlore.

Nota : Il est à noter que le produit a été déclaré non éco-toxique par la FDA et 5 ans d’études américaines ont prouvé sa parfaite biodégradabilité.

La composition du produit :

Il est important que l’extrait soit issu de pamplemousses biologiques, ce qui doit être notifié sur le flacon. En lotion, la dénomination du fruit est Citrus Paradisii. C’est un agrume.
L’analyse chimique de l’extrait fait apparaître des biflavonoïdes et glucosides.

 

Usage interne :
Posologie moyenne : 6 à 30 gouttes d’extrait 2 à 3 fois, bien mélanger dans un verre d’eau.

Le goût étant assez amer, on peut le diluer dans du jus de fruit. Commencer avec des doses minimales en prévision des réactions d’élimination trop violentes.

Pour les voyageurs des pays tropicaux, il est indispensable de désinfecter l’eau locale qui peut entraîner dysenterie, embiases, choléra, typhus ou para-typhus.

Les maladies parasitaires, des vers au protozoaires

On en dénombre plus de 130 donnant des troubles variés, en particulier sur le psychisme et sur le caractère.
Le traitement curatif est le même que cité plus haut.

– A noter : de nombreuses allergies sont dues à la présence de parasites intestinaux.

Usage externe

– Aphtes : rinçage de la bouche avec 20 gouttes dans un verre d’eau
– Mauvaise haleine : idem
– Muguet : (mycose buccale) : idem
– Herpès des lèvres : 3 à 4 gouttes dans une cuillère à soupe d’huile. Badigeonner.
– Lèvres gercées : idem
– Gingivite : rincer la bouche et masser les gencives avec 20 gouttes du produit dans 1 verre d’eau. Tremper la brosse dans le mélange pour désinfection.
– Toux, angine : gargarisme avec le même mélange que ci-dessus.
– Mycose auriculaire : appliquer le mélange de 3-4 gouttes pour une cuillère à soupe avec un coton-tige.
– Entretien du cuir chevelu (pellicules…) : ajouter 10 à 20 gouttes de produit dans la main avec la portion de shampooing.
– Tiques : appliquer une goutte pure sur la tique.
– Verrues : idem 2 fois par jour sur les verrues.
– Mycose : application d’extrait pur dilué dans un peu de glycérine, 2 fois par jour jusqu’à guérison complète.
– Infection vaginale – mycose vaginale : ne pas laver au savon. Pratiquer des injections avec 2 à 6 gouttes d’extrait de pépin dans 1/4 de litre d’eau tiède. Y ajouter 5 gouttes de teinture mère d’ecchinacea.
On peut aussi imbiber un tampax en diluant les mêmes quantités de produit dans 1 cuillère à soupe d’huile de sésame. Mise en place : 3 heures par jour.
En voyage : un flacon de 50 ml d’extrait de pépins de pamplemousse représente la plus petite pharmacie du monde.

 

Source: Extrait du magazine « Vérités Santé pratique n° 24 – octobre 1998

One Comment

  • Sdeveil

    Merci Claudine pour cet intéressant éclairage. Je prends 20 gouttes matin et soir et c’est devenu indispensable pour moi qui souffre de l’estomac depuis des années. 🙏

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