Le poulet et la pintade
Le poulet Il était une fois un gros poulet
absolument laid à cause des horribles bourrelets qui lui enflaient les yeux, le bec, le cou, jusqu’aux mollets si bien qu’il s’entendait dire partout « du balai », ce qui au plus haut point l’horripilait. On le surnommait, on ne sait pourquoi, « le capot laid »1.
Il rêvait de terminer dans l’assiette de Christiane Pollet dont il connaissait le fantasme pour les cuisses de poulet sur lit de flageolets, et le grand coeur pour les animaux marginaux et un peu simplets. Il décida alors de lui offrir en cadeau son corps replet pour son anniversaire que pour la xième fois elle renouvelait. A déguster de préférence avec un Beaujolais,
entre amis au fin palais. Joyeux anniversaire, Christiane Pollet !
1 Le « cas Pollet » |
La pintade
Il était une fois une pintade A déguster avec un bon vin et non avec une infâme limonade |