Le poulet
Il était une fois un gros poulet
absolument laid
à cause des horribles bourrelets
qui lui enflaient
les yeux, le bec, le cou, jusqu’aux mollets
si bien qu’il s’entendait dire partout « du balai »,
ce qui au plus haut point l’horripilait.
absolument laid
à cause des horribles bourrelets
qui lui enflaient
les yeux, le bec, le cou, jusqu’aux mollets
si bien qu’il s’entendait dire partout « du balai »,
ce qui au plus haut point l’horripilait.
On le surnommait, on ne sait pourquoi, « le capot laid »1.
Il rêvait de terminer dans l’assiette de Christiane Pollet
dont il connaissait le fantasme pour les cuisses de poulet
sur lit de flageolets,
et le grand coeur pour les animaux marginaux et un peu simplets.
Il décida alors de lui offrir en cadeau son corps replet
pour son anniversaire que pour la xième fois elle renouvelait.
A déguster de préférence avec un Beaujolais,
entre amis au fin palais.
entre amis au fin palais.
Joyeux anniversaire, Christiane Pollet !
1 Le « cas Pollet »


