Spiritualité - Textes choisis

L’Amour



1. Extrait de « Les Sept Plumes de l’Aigle » de Henri Gougaud :

« – Cesse de te vouloir autrement que tu n’es. Tes misères, tes peurs, tes défauts sont périssables. Ne leur accorde pas plus d’importance qu’aux nuages qui passent. Ils ne sont rien d’autre que cela. Des nuages. Ne cherche pas la perfection. Qui cherche la perfection se condamne à l’angoisse et à la culpabilité perpétuelles. Défais-toi de ton passé, fils, et de ces sortes d’émotions qui troublent la vue juste. Seigneur! Si je pouvais te déshabiller de tout ce qui t’encombre, comme tu serais beau! Mais je ne peux pas, je ne suis pas le vent. Lui seul sait disperser les brouillards.

– Je ne veux plus rien que l’épice, mon père, je ne veux plus rien que ce goût d’amour qui m’est venu parfois. Mais à peine approché il fuit, il m’échappe.

– Sois un capteur, fils, sois un aimant. Bien ancré dans ton corps, attire sans cesse ce qui te vient du dehors autant que du dedans. Fais ton profit de tout, car l’épice est dans tout. Transforme tout en pain pour tes sens, pour ton être. Les chamans que tu as connus n’étaient ni des écervelés, ni des médiocres. Ils étaient de vrais guerriers. Ces sortes de gens ne perdent jamais leur temps à ensemencer des déserts. Ils t’ont appris à te nourrir de ces forces qui sont en tout, dans les pierres, les arbres, l’eau, les cathédrales, les bruits du monde aussi, la puanteur des bêtes et le parfum des fleurs. S’ils ont fait cela, c’est qu’ils savaient ton âme fertile. Aie donc confiance. Tout ce qu’ils ont semé germera à son heure si tu te respectes assez pour ne pas te laisser étouffer par tes fantômes et les ruminations de tes malheurs passés. » (page 217)


2. Extrait de « L’âme et la vie » de C.G. Jung :

« […] là où règne l’amour, la puissance individuelle n’a nul pouvoir, et là où domine cette puissance, il n’y a point d’amour.
Il est difficile de croire que ce monde si riche puisse être pauvre au point de ne pouvoir offrir un objet à l’amour d’un être humain. Il offre à chacun un espace infini. C’est bien plutôt l’incapacité d’aimer qui enlève à l’homme ses possibilités. Notre monde n’est vide que pour qui ne sait pas diriger sa libido sur les choses et les hommes et se les rendre vivants et beaux. La beauté ne réside pas dans les choses mais dans le sentiments que nous conférons aux choses. Donc, ce qui nous contraint à créer de nous-mêmes un substitut, ce n’est pas le manque extérieur d’objets, c’est notre incapacité de saisir avec amour une chose hors de nous. Certes, les difficultés des conditions d’existence, les contrariétés de la lutte pour la vie nous accableront, mais, d’autre part, des situations extérieurement pénibles ne contrarieront pas l’amour; au contraire, elles peuvent nous éperonner pour de plus grands efforts, nous amenant à inscrire toute notre libido dans la réalité. » (pages 118 et 119).


3. Phrases extraites de « Bonjour Tendresse » de Jacques Salomé :

« Aimer, c’est devenir foyer, réceptacle et source de tout le meilleur et le bon que l’on veut à l’autre. »
« Aimer, c’est accepter de dépendre de celui que l’on aime pour être plus libre d’être. »
« Un amour entretenu ne s’use jamais. »
« Le plus important n’est pas ce que l’on donne aux autres, mais ce que l’on éveille et permet en eux. »
« Je te serre très fort avec l’espoir de t’ouvrir. »
« Il faut se fréquenter… soi-même assidûment pour se rencontrer, pour se découvrir, pour s’aimer, enfin. »
« Vieillir ensemble ce n’est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années. »


4. Extrait de « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsh :

« L’amour est l’ultime réalité. C’est la seule. Le tout. Le sentiment d’amour est ton expérience de Dieu. »
En toute Vérité, C’est la seule. Le tout. Le sentiment d’amour est ton expérience de Dieu. En toute Vérité, l’amour est tout ce qui existe, tout ce qui a existé et tout ce qui existera jamais. Quand tu entres dans l’absolu, tu entres dans l’amour. (page 76)


5. Extrait de « Conversations avec Dieu » de Neale Donald Walsh :

NEALE : « Le sexe est-il une bonne chose ? »

DIEU : « Bien sûr, le sexe est « une bonne chose ». Encore là, si Je n’avais pas voulu que vous jouiez certains jeux, Je ne vous aurais pas donné les jouets. Donnez-vous à vos enfants des choses avec lesquelles vous ne voulez pas les voir jouer ? Jouez avec le sexe. Jouez avec ! C’est un plaisir merveilleux. Eh, c’est à peu près le plus grand plaisir que vous puissiez avoir avec votre corps, si vous parlez d’expériences strictement physiques.
Mais, pour l’amour du ciel, ne détruisez pas l’innocence et le plaisir sexuels, la pureté du plaisir, la joie, par un mauvais usage du sexe. Ne l’utilisez pas pour le pouvoir ou dans un but caché, pour une gratification de l’ego ou pour la domination, pour aucun autre but que la joie la plus pure et l’extase la plus élevée, dans le don et le partage – c’est-à-dire l’amour et l’amour recréé- qui sont la vie nouvelle ! N’ai-Je pas choisi une délicieuse façon de prendre de l’expansion ? » (page 246)

DIEU : « Pour certains, le « plaisir » veut dire les sensations du corps. Pour d’autres, le « plaisir » peut être quelque chose d’entièrement différent. Tout dépend de Qui Tu crois Etre et de ce que tu fais ici.
On pourrait parler bien davantage du sexe, mais rien n’est plus essentiel que ceci : le sexe est joie et nombre d’entre vous avez fait du sexe tout sauf de la joie.
Le sexe est sacré aussi – oui. Mais la joie et le sacré s’entremêlent vraiment (en fait, les deux sont la même chose) et nombre d’entre vous croient le contraire.
Vos attitudes à propos du sexe forment un microcosme de vos attitudes à propos de la vie. La vie doit être une joie, une célébration; elle est devenue une expérience de peur, d’anxiété, de manque, d’envie, de rage et de tragédie. On peut dire la même chose du sexe.
Vous avez réprimé le sexe, tout comme vous avez réprimé la vie, plutôt que de le laisser exprimer le Soi, avec joie et abandon.
Vous avez couvert le sexe de honte, tout comme vous avez couvert la vie de honte, en disant qu’il était mauvais et méchant, plutôt que le plus grand cadeau et le plus grand plaisir.
Avant d’objecter que vous n’avez pas couvert la vie de honte, regardez vos attitudes collectives à son égard. Les quatre cinquièmes de la population du monde considèrent la vie comme une épreuve, un tourment, une période d’épreuves, une dette karmique qu’il faut rembourser, une école où il faut apprendre de dures leçons et, en général, une expérience à endurer pendant qu’on attend la vraie joie, qui vient après la mort.
Il est vraiment honteux que tant d’entre vous pensent ainsi. Pas étonnant que vous ayez collé la honte à l’acte même qui crée la vie.
L’énergie qui sous-tend le sexe est celle qui sous-tend la vie: c’est-à-dire la vie ! Le sentiment d’attraction de même que l’intense et souvent urgent désir d’aller l’un vers l’autre, de ne plus faire qu’un, sont la dynamique essentielle de tout ce qui vit. Je l’ai intégrée à tout. Elle est innée, inhérente, à l’intérieur de Tout Ce Qui Est.
Les codes moraux, les étranglements religieux, les tabous sociaux et les conventions émotionnelles dont vous avez entouré le sexe (et d’ailleurs l’amour et toute la vie) vous ont presque empêchés de célébrer votre être.
Depuis le début des temps, tout ce que l’homme a jamais voulu, c’est d’aimer et d’être aimé. Et depuis le début des temps, l’homme a tout fait en son pouvoir pour rendre la chose impossible. Le sexe est une magnifique expression de l’amour: de l’amour d’un autre, de l’amour de Soi, de l’amour de la vie. Par conséquent, tu dois l’aimer! (Et tu l’aimes, sauf que tu ne peux le dire à personne. Tu n’oses pas montrer à quel point tu l’aimes, de peur de passer pour pervers. Mais c’est cette idée qui est perverse.). » (pages 247 et 248).


6. Extrait de « L’Escalier de Cristal » de Eric Klein, channel de Sananda :

Bonsoir. C’est Sananda. […] Ce soir nous allons travailler à la guérison du corps émotionnel, en faisant descendre sur vous un peu d’énergie apaisante. C’est un sujet très important. Peut-être le plus important. C’est l’amour. L’amour est ce qui nous guérira, ce sera votre billet d’entrée pour la prochaine phase. Alors ce soir nous allons ouvrir votre centre du coeur et travailler avec vous de cette façon, pour parvenir à un certain équilibre et amplifier pour vous l’expérience de l’amour. J’espère que tous, vous y prendre plaisir.
Vous avez tous recherché l’amour durant toute votre vie. Et bien, vous êtes sur le point de le trouver. Vous trouverez une version amplifiée de ce que vous avez déjà vécu. L’amour est une chose difficile à atteindre lorsque vous êtes dans la troisième dimension de réalité, comme vous le savez tous. Vous avez essayé de bien des façons d’appréhender cette expérience insaisissable. L’amour a été rare ici. Il sera plus abondant dans le futur, beaucoup plus abondant. Le fait qu’il soit rare dans la troisième dimension de réalité est une aberration. Ce n’est pas la règle dans l’univers. En réalité, l’amour est l’ingrédient essentiel, la brique essentielle de tous les univers. Alors vous, les volontaires, vous êtes venus ici pour apporter un petit peu plus d’amour dans une atmosphère qui en a été singulièrement dépourvue. Vous avez tous réussi à des degrés divers, mais maintenant il est temps que vous reveniez à votre état véritable et que vous récupériez votre véritable part de ce précieux élixir. Car vous pouvez seulement partager ce que vous avez en abondance. La plupart d’entre vous est encore en train de lutter pour en avoir ne serait-ce qu’assez pour lui-même. Ce soir nous allons vous ouvrir à un petit peu plus de cette énergie et accroître votre abondance d’amour.
Vous avez tous vécu bien des vies. De nombreuses impressions ont marqué votre corps émotionnel. Dans cette vie en particulier, vous avez gardé bien des cicatrices ou des impressions qui ne sont pas dans l’ensemble positives. A cause de la densité et de la négativité du plan Terrestre, vous avez tous été, jusqu’à un certain point, victimes des effets négatifs du manque d’amour. Alors le corps émotionnel s’en souvient. Le corps émotionnel tend à retenir en lui l’expérience jusqu’au moment où il lui est permis de l’évacuer. Ainsi, vous avez tous dans votre schéma de croissance vécu divers types de libération et de guérison émotionnelles. Beaucoup de choses ont été accomplies, cependant il reste encore un peu à faire. Mais nous vous y aiderons. Nous amplifierons votre amour et aussi la grâce qui vous entourent, en évacuant toute l’obscurité qui reste accrochée à votre corps émotionnel.
Alors quel est le moyen de vous guérir qui vous sera le plus bénéfique? Je dirais que ce serait de prendre un long bain dans une piscine d’amour. L’amour pénétrera votre espace. Il pénétrera votre corps émotionnel blessé et vous guérira. Vous avez de très nombreux concepts autour du terme et de l’expérience de l’amour. En vérité, c’est une expérience et pas quelque chose que vous pouvez comprendre.
Chacun de vous a fait pas mal de choses folles au nom de l’amour, n’est-ce pas? Des choses qu’ordinairement vous trouveriez complètement illogiques. Vous sauterez sur l’occasion de faire n’importe quoi s’il y a de l’amour au bout de l’expérience. Alors je vous dirais qu’il y a beaucoup d’amour au bout de l’expérience de l’ascension. Et permettez que ce soit la carotte au bout du bâton pour certains d’entre vous. Vous avez recherché cette expérience intensément. Il y a tant d’amour qui attend de vous entourer. Il y en a tant que vous vivrez dans la béatitude. Je dirais que la béatitude, c’est connaître trop d’amour. Dans votre réalité de la troisième dimension vous ne pouvez probablement pas concevoir d’avoir trop d’amour. Mais c’est possible et tous, vous le vivrez. Peut-être même nous demanderez-vous de réduire un peu la puissance, croyez-le ou non.
Car l’amour peut être très explosif. Il peut apporter une grande expansion. Il a tendance à faire fondre les limites de votre identité restreinte au point de vous faire ressentir une unité ou une fusion avec toute la création. Et vous le vivrez tous. C’est l’un des aspects que comporte votre destination. Cela fait partie intégrante du processus d’ascension. (Pages 137 à 139 – Edition Résonances)


7. Extrait de « Marcher entre les Mondes, la science de la compassion » de Gregg Braden :

Qu’en pensez-vous lorsque vous lisez que le maître de l’obscurité, l’archange Lucifer, vous aime?
Vous permettrez-vous de croire que l’obscurité est un aspect de l’amour? Une alliée de votre croissance? Certains trouvent ces paroles si étrangères à leur cadre de référence qu’ils remettent immédiatement en question ce que je présente, citant tous les maux, guerres, maladies et horreurs du monde, qu’ils attribuent à l’obscurité de Lucifer. Il est certain que ces choses existent. Les ignorer, c’est fuir une réalité que chacun de nous affronte à chaque instant. Voilà précisément l’essentiel. L’obscurité, et chacun de ses dérivatifs, fait partie de notre expérience. La peur, la colère, la haine, l’inceste, la jalousie, la dépression, le contrôle, le jugement, la suspicion, le déni, la douleur, la mort, la maladie, le malaise et la myriade de noms qui désignent les choses mêmes que la plupart d’entre nous choisirions le moins à vivre sont enracinés dans notre perception de l’obscurité. […]
Nous avons passé d’innombrables vies, et des années de celle-ci, à chasser l’obscurité de notre existence, à tuer l’obscurité environnante, avec peu de succès. Une loi énergétique de la création explique pourquoi.
L’énergie suit l’attention.
Ceux qui détestent l’obscurité concentrent leur attention sur la guerre, le malaise et la maladie, par exemple, et voient partout l’énergie du conflit, du malaise et de la maladie. Est-ce étonnant?
La question est plutôt : ‘D’où viennent ces choses? » D’où origine la technologie qui permet de créer des outils de guerre, des virus de contrôle et les méthodes de torture du contrôle fondé sur la peur?
La réponse provoque souvent un silence irritant qui résulte de la vérité d’une profonde sagesse intérieure: nous avons nous-mêmes créé ces choses. Peut-être pas vous et moi personnellement, mais bien la conscience dont nous sommes partie intégrante. Nous faisons partie des horreurs et des joies de ce monde, et nous devons assumer cette responsabilité. Il n’y a personne d’autre « à l’extérieur ». Il n’y a pas d’ « eux » !
La façon d’éviter le pouvoir de l’obscurité est d’effectuer des choix de vie qui n’exigent pas le service de l’obscurité. Pour formuler cela de manière positive, nous pourrions dire: « Embrasser une vie de lumière, choisir la lumière, tout en donnant lieu avec compassion à l’expression du contraire de la lumière, voilà la clé de notre maîtrise de la compassion. Ce choix comporte une certaine responsabilité: recouvrer le pouvoir personnel de la confiance tout en vivant dans la polarité. Cette distinction est apparemment subtile, mais forte.
Pour faire l’expérience de la lumière dans votre vie, acceptez l’obscurité autant que la lumière.
[…]
Dans notre choix de nous connaître de toutes les façons possibles, nous avons exploré toutes les possibilités des extrêmes, menant notre expérience jusqu’aux profondeurs de l’obscurité autant que dans les hauteurs de la luminosité. Lucifer a tout simplement tendu le miroir et ancré les possibilités extrêmes afin que vous et moi puissions nous connaître en nous approchant de ces extrêmes. Il nous a rendu service en tenant le miroir, en nous reflétant ce que nous choisissions alors d’explorer dans notre vie. Si vous choisissez de n’avoir « aucune obscurité » dans votre vie, alors ne devenez pas obscurité. Sans cette charge énergétique, rien ne peut attirer l’obscurité vers vous.
Vous avez la chance de pouvoir transcender les polarités de la lumière et de l’obscurité en les embrassant comme des expressions égales de la force qui vous a amené ici. On vous demande de transcender la lumière et l’obscurité alors que vous vivez encore dans la lumière et l’obscurité! La compassion est la clé qui vous a été laissée pour accomplir votre tâche. (pages 40, 41 et 44 – Edition Ariane)


8. De Joaquim De Sousa :

« Les gens sont malheureux parce qu’ils prennent tout trop au sérieux, exceptés l’Amour et le jeu, qu’ils prennent trop à la légère.
La vie pourrait être beaucoup plus facile s’ils prenaient l’amour et le jeu au sérieux et donnaient moins d’importance à toutes leurs préoccupations quotidiennes qui sont en fait un échappatoire pour ne pas reconnaître l’enfant en eux qui ne vit que de jeux et d’amour. »


9. Extrait de « La voie du magicien » de Deepak Chopra :

Le pouvoir de l’amour est le pouvoir de la pureté. Le mot amour recouvre des sens multiples, mais il est sacré pour le magicien qui lui donne le sens suivant: « Ce qui dissout toutes les impuretés pour permettre au vrai et au réel de se déployer librement. »
– Aussi longtemps que tu seras en proie à la peur, tu ne pourras pas vraiment aimer, avertit Merlin. Aussi longtemps que tu seras en proie à la colère, tu ne pourras pas vraiment aimer. Aussi longtemps que tu seras prisonnier de l’égoïsme de ton ego, tu seras incapable d’aimer vraiment.
– Mais alors comment pourrai-je simplement aimer un jour? demanda Arthur; sachant que la peur, la colère et l’égoïsme étaient des sentiments qu’il éprouvait très souvent.
– Ah! voilà le mystère! répliqua Merlin. Si impur que tu sois, l’amour viendra quand même te chercher et te transformera jusqu’à ce que tu deviennes capable d’aimer. L’amour détecte l’impureté et la détruit. Il n’existe pas d’êtres incapables d’amour, mais seulement des êtres qui ne ressentent pas sa force. Invisible et perpétuel, l’amour dépasse la simple émotion, le sentiment; il va bien au-delà du plaisir, voire de l’extase. Pour les magiciens, c’est l’air que nous respirons, la sève irriguant chaque cellule. L’amour est une source universelle, omniprésente. Il est le pouvoir suprême, parce qu’il impose sa loi sans user de la force. Même dans la souffrance, le pouvoir de l’amour est encore à l’oeuvre, à l’insu de l’ego et de l’esprit. Comparées à l’amour, toutes les autres formes de pouvoir sont dérisoires. (Pages 82 et 83 – Edition Robert Laffont)


10. Extrait de « La voie du magicien » de Deepak Chopra :

– Pourquoi l’amour change-t-il? demanda Arthur.

– Parce que l’émotion de l’amour renferme toujours son opposé. L’amour le plus fort recouvre une haine tout aussi forte, répondit Merlin. La seule différence est que l’amour est déjà en fleur alors que la haine est encore en germe.

Voici un autre exercice très instructif : reportez-vous à une époque où un être que vous avez profondément aimé vous a blessé. Ce peut être un moment d’indifférence, une trahison, ou un acte par lequel l’objet de votre amour a montré qu’il n’était pas parfait mais seulement humain. Si vous êtes honnête avec vous-même, vous vous souviendrez avec quelle violence et quelle soudaineté l’amour peut se transformer en son contraire. La haine, la jalousie, la souffrance ou l’indifférence que vous avez éprouvées ont toujours été présentes sous forme embryonnaire, masquées par l’amour dont vous préfériez la sensation. Pourquoi préfériez-vous l’amour? Il y a une raison plus forte que le simple plaisir – l’ego. Dans l’attachement pour une autre personne, c’est en fait à vous-même que vous êtes attaché, car le moteur de cet amour qui ne se trouve qu’en apparence chez l’autre est votre propre besoin de possession bien plus puissant que votre amour d’autrui.

Quand vous pensez posséder quelqu’un, vous cherchez seulement un moyen d’échapper à vous-même, d’esquiver les peurs et les failles que vous niez. Au lieu de vous confronter à vous-même, vous éprouvez, dans le miroir de l’amour, un complet épanouissement amoureux. Cela n’est pas une critique. Aux yeux d’un magicien l’amour est un véritable moyen de parvenir à un complet épanouissement, mais on ne l’atteint pas moyennant un fantasme. Le miroir de l’amour est une manière divine de franchir la barrière de l’ego, mais seulement après avoir atteint la communion avec le pur flux de l’être, trésor secret de tout amour.

« Souviens-toi, disait Merlin, l’amour n’est pas seulement un sentiment, c’est une force universelle et, en tant que tel, il doit renfermer la vérité. » Si vous êtes capable d’une telle profondeur, vous découvrirez que toute émotion dissimule et renferme de l’amour. La jalousie et la haine semblent les contraires de l’amour, mais on peut aussi les comprendre comme des élans d’amour dévoyés. Le jaloux recherche l’amour mais s’y prend d’une manière aberrante. Le haineux veut peut-être désespérément l’amour, mais son désespoir de jamais le trouver le conduit à haïr. Quand on cesse de considérer l’amour comme une simple émotion, il devient évident qu’une force d’attraction universelle entraîne tous les êtres vers lui – tel est l’amour du magicien. Nous devrions donc honorer toute expression, pure ou dénaturée, de celui-ci. Peu d’êtres sont capables d’éprouver l’amour universel dans toute sa pureté, mais chacun tend vers ce but. (Pages 148 et 149 – Edition Robert Laffont)


11. Extrait de « Les Cinq Clefs » de Frank Hatem :

Je suis « Soi », ou bien seulement « moi », selon que j’ai peur ou non de souffrir du manque, et donc selon que j’accepte ou non de regarder en face mon besoin infini. Tant que je crois n’avoir pas besoin de toute chose pour être, c’est que j’ai peur de la frustration inhérente à toute reconnaissance de besoin. Dès que je ressens et accepte le besoin, je « m’humilie », j’aime l’objet de ce besoin, et cet amour inconditionnel et universel fait de moi le créateur tout-puissant qui contient tout et n’a donc en fait besoin de rien ni de personne. Une fois de plus, le petit moi permet le grand Soi.
Très concrètement ce changement d’attitude est la clef de toute réalisation psychologique ou spirituelle. Si j’ai besoin d’argent, c’est que je ne l’aime pas. Si je l’aimais, il serait en moi, je n’en manquerait jamais. J’aurai beau répéter « je suis chaque jour de plus en plus riche », mon désir de ne pas dépendre de l’argent restera le plus fort. Au contraire si je me soumets à lui et reconnais que je ne peux exister sans sa présence, si je suis reconnaissant de son existence chaque fois que j’en vois manipulé par les uns ou les autres, ou que je le donne ou le reçoive, alors je ne le rejette plus. Je l’aime. Et comme tout ce qui se sent aimé, il viendra à moi afin que je l’intègre totalement et que je n’aie plus besoin de ce problème.
Si je manque d’amour, même chose: je n’aime pas l’amour. Je crois probablement que c’est sale ou que c’est bon pour les enfants. En fait, penser ainsi est une façon de se protéger du manque, de la frustration. Mais si je vais au-devant de cette frustration en affirmant mon besoin et en me réjouissant que cela existe, si je reconnais que je ne peux pas vivre sans et ne joue pas à celui qui s’en passe fort bien, il répondra à ma prière. Regardez Jacques Brel: il n’était peut-être pas si beau, mais qui n’était pas amoureux de lui? Il n’avait pas peur d’avoir besoin jusqu’à en mourir. C’était donc un maître.
Te protèges-tu de la vie? Lui demandes-tu d’être différente pour pouvoir l’aimer? Alors tu ne seras pas Celui que tu aspires à être. Tu resteras ce que tu n’es pas véritablement.
Remercie chaque particule atomique de te prêter vie, et supplie-la chaque seconde pour qu’elle continue à te la prêter, au risque de souffrances sans limites chaque fois que tu perdras une partie de toi, et tu seras libre, éternel créateur et maître de toute chose, mais indifférent à ta nature divine. Dieu est la seule « chose » dont tu n’aies pas besoin, car tu l’es, de toute éternité. (Pages 101-102 – Edition Louise Courteau)


12. Extraits de « Formes-Pensées » de Anne Givaudan :

Contrairement aux formes-pensées (FP) d’ombre, les FP de lumière ne stagnent pas dans une aura. Elles sont si volatiles, si légères et si actives qu’elles remplissent son créateur d’une immense aura de bonheur. Leur peu de consistance « physique » ou de densité, les rendent non pas fragiles, ni vulnérables, mais au contraire exemptes de toute manipulation. C’est là toute leur puissance. Elles ne peuvent jamais être phagocytées par la non-lumière.
En fait, c’est un peu comme si nous voulions nous brancher sur les différentes fréquences d’une radio. Nous pouvons capter l’une ou l’autre des émissions et lorsque des émissions se chevauchent, nous n’obtenons qu’un brouhaha inaudible.
Les FP, quant à elles, fonctionnent analogiquement. Leurs densités sont différentes et elles ne voyagent pas toutes sur la même fréquence. Elles ne sont donc atteintes que par des énergies qui se déplacent sur une « fréquence vibratoire » analogue à la leur. Une FP de Lumière ne peut être manipulée. Par contre, lorsqu’elle rencontre une FP à fréquence lente, […], elle permet la Transmutation.

Les FP de Lumière, aussi légères et subtiles soient-elles, ont cependant une forme et une action très concrètes.
Lorsque nous regardons l’aura d’une personne qui prie ou qui médite, pour un objectif précis, nous voyons une très belle Lumière autour de la personne en question et des formes géométriques qui s’envolent pour atteindre leur destination.
Pour être plus précise : si nous pensons à une personne qui a besoin de notre aide, un enfant qui va passer un examen ou à une amie malade, une FP va s’envoler de nous, porteuse de notre énergie d’Amour. Arrivée à destination, elle balaiera selon sa force et sa précision, les FP qui sont générées par la peur ou la tristesse des receveurs. Si les FP que nous envoyons sont pures, c’est-à-dire dénuées de marchandage, si elles sont envoyées non pour jouer les sauveurs mais dans un acte d’Amour, si elles sont précises et répétées, elles ont toutes les chances de dissoudre les FP d’ombre qui traînent autour de leurs destinataires.

Une FP, de Lumière ou d’Amour, ne peut faire le chemin à notre place et c’est juste ainsi. Le rôle des FP est de nous faire retrouver notre Essence et de nous permettre de réveiller en nous la mémoire du grand Soleil qui ne nous a jamais quittés.
Nous n’avons rien à attendre de ce qui est extérieur à nous puisque tout est déjà en nous. L’Amour ne peut être et ne sera jamais offert en partage car il est là, partout autour de nous… Nous l’avons simplement oublié. A nous de lever les voiles qui recouvrent notre regard, ce regard que nous croyons porter si loin et qui n’a pas encore fait son premier pas. (Pages 178 – 181 – Editions SOIS)


13. Extrait de « La Matrice » de Claude Traks :

L’émotion de l’amour et l’Amour sont deux choses différentes. Dans les nombreuses manipulations biologiques et génétiques qu’ont subi nos corps, les Elohim déçus des lois de Notre Père ont inversé la petite lumière qui s’allume lorsque quelque chose est juste avec la petite lumière qui s’allume lorsque quelque chose nous attire électromagnétiquement. Ce qui nous attire électromagnétiquement sera principalement déterminé par nos émotions. La cause des causes de nos émotions ne se trouve quasi jamais dans le moment présent. Le moment présent ne sert que de déclencheur. Nos émotions sont le plus souvent le résultat d’une programmation antérieure.
[…]
L’un des pièges les plus subtils du Nouvel Age concerne la définition de l’Amour inconditionnel. Bcp croient que cela veut dire qu’il faut être dans l’émotion de l’Amour pour être un être évolué. Alors, accrochez-vous bien et relisez ceci autant de fois que nécessaire car c’est subtil à comprendre et trèèèèès dérangeant pour l’égo.

    1. On peut avoir une grande connaissance des lois ésotériques qui régissent les mondes sans pour cela servir l’Amour.
    2. On peut ressentir de l’amour (émotionnellement) pour un être et, en même temps faire un métier qui tue des gens le reste de la journée et donc, ne pas servir l’amour pour autant. Je pense par ex. à ceux qui travaillent dans la pétrochimie ou aux publicistes qui manipulent les jeunes pour fumer des cigarettes ou encore aux vendeurs de canons… Bien sûr, il y a des êtres qui travaillent dans ces sociétés et qui tentent de faire changer le système de l’intérieur. Encore une fois, je ne condamne pas les personnes.
    3. On peut vibrer à un niveau vibratoire très élevé et avoir une grande puissance spirituelle tout en mettant ces facultés au service (par exemple) de la manipulation mentale. C’est le cas dans les agences de pubs et dans ce que l’on appelle communément les « sectes ». Dans ce cas ils ne servent pas l’Amour…

En résumé, on peut être très développé spirituellement
sans pour cela servir l’Amour…
La voie du Christ et celle de Lucifer sont les mêmes
jusqu’à un certain point.

[…]
Pour être sûr que vous compreniez, voici un exemple un peu choquant :
Après avoir travaillé toute la journée dans un camp de concentration nazi, le soldat rentre chez lui et retrouve sa femme et ses enfants. Il peut très bien être dans l’émotion de l’amour. Cela ne veut pas dire qu’il est au service de l’Amour. L’émotion de l’amour est relative. Cette émotion amoureuse sera très forte dans ce cas car le nazi aura vécu des choses émotionnellement très dures le reste de sa journée.

Prenons maintenant l’exemple d’un thérapeute qui aide un héroïnomane à s’en sortir. Il lui hurle dessus et doit le malmener physiquement afin qu’il ne prenne pas sa dose d’héroïne. Il n’est peut-être pas dans l’émotion de l’Amour, mais il est au service de l’Amour.

L’Amour c’est la Justice.

(p. 85 et 86 – Editions CommuniCare)


 

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