Le cafard
Il était une fois un cafard
qui comme tous les cafards
menait une vie cafardeuse de plumards en dépotoirs
et d’urinoirs en baignoires
en se demandant – nom d’un pétard –
qu’est-ce qui lui avait pris de s’incarner en bête noire
alors que les coccinelles, elles, reçoivent bien plus d’égards !
Il s’appelait Edgar.
Edgar déboucha un jour dans SA baignoire
par on ne sait quel hasard.
Quand, de son observatoire,
qui comme tous les cafards
menait une vie cafardeuse de plumards en dépotoirs
et d’urinoirs en baignoires
en se demandant – nom d’un pétard –
qu’est-ce qui lui avait pris de s’incarner en bête noire
alors que les coccinelles, elles, reçoivent bien plus d’égards !
Il s’appelait Edgar.
Edgar déboucha un jour dans SA baignoire
par on ne sait quel hasard.
Quand, de son observatoire,
il la vit dans son peignoir,
il sut qu’elle n’était pas comme la plupart,
à faire tout un bazar
pour un malheureux petit cafard.
Elle le prit dans ses belles mains d’une douceur rare
et le posa sur l’appui de fenêtre pour mieux le voir.
Il pointa vers elle son suçoir
et lui susurra sur un ton jubilatoire :
« Je suis un sacré veinard,
grâce à toi, Zoé, je n’ai plus le cafard.
Joyeux anniversaire ! A ta santé je m’en vais maintenant boire ».
il sut qu’elle n’était pas comme la plupart,
à faire tout un bazar
pour un malheureux petit cafard.
Elle le prit dans ses belles mains d’une douceur rare
et le posa sur l’appui de fenêtre pour mieux le voir.
Il pointa vers elle son suçoir
et lui susurra sur un ton jubilatoire :
« Je suis un sacré veinard,
grâce à toi, Zoé, je n’ai plus le cafard.
Joyeux anniversaire ! A ta santé je m’en vais maintenant boire ».
Pour Zoé


