Spiritualité - Réflexions personnelles

Le stress

Voici mon avis tout à fait personnel sur le stress, sujet ô combien actuel et important dans notre société car il concerne la majorité des habitants de cette planète.

Le stress est une conséquence de la peur.

Il y a plusieurs sortes de stress, qui peuvent être extérieurs, résultant d’agents extérieurs, ou intérieurs, résultant de tensions intérieures.

1) Le stress extérieur : Dans notre société où tout doit aller de plus en plus vite pour que nous soyons de plus en plus performants et compétitifs, le stress est devenu habituel, presque banal.

Les causes secondaires sont diverses : peur de ne pas être dans les temps, de rater, de ne pas être à la hauteur, de ne pas satisfaire, de ne pas être aimé, de tomber, de se jeter à l’eau (dans les deux sens du terme), de perdre, de ne pas avoir assez, d’être licencié, de ne pas être assez beau,… Les maladies, les accidents, les soucis, les préoccupations des autres peuvent aussi être des agents stresseurs.
Les facteurs « temps », « fatalité » et « les autres », dont on cherche éperdument la reconnaissance, sont les moteurs du stress extérieur.

La cause première est à mon sens unique : on ne reconnaît pas sa nature divine, éternelle. Si on la reconnaissait, le temps n’aurait plus d’importance, on ne vivrait plus en fonction des autres, et on saurait qu’il n’y aurait aucune crainte à avoir quant au futur.
Le moteur du stress est donc en réalité la non reconnaissance de soi.

Le stress extérieur est plus facile à gérer que le stress intérieur que peu de gens sentent. En apprenant à vivre dans le présent, à avoir confiance en soi et dans la vie, il peut disparaître.

2) Le stress intérieur :
Pour moi les tensions intérieures sont dues :

  • soit aux nuisances sonores, aux ondes néfastes, etc. qui nous dérangent parce que nous ne sommes pas protégés ou parce qu’elles nous renvoient à notre problématique personnelle ;
  • soit aux émotions, comme la colère, que nous n’avons pas osé exprimer et que nous avons refoulées ;
  • soit à un traumatisme résultant de blessures vécues dans l’enfance.

Ces tensions provoquent de l’anxiété, de l’angoisse ou un état de dépression, dont les causes ne sont plus perceptibles. Les chocs émotionnels, les événements traumatisants, c’est-à-dire tout ce que notre subconscient estime ingérable par notre conscient, sont enfouis dans les profondeurs de notre inconscient. Ces stressés intérieurs vivent dans un état de peur constant qui va influencer leurs croyances, leurs choix, et par conséquent les événements qu’ils vont vivre, puisque nous attirons ce en quoi nous croyons, que nous voulions ou non que ces événements nous arrivent.

Le stress intérieur peut également être un stress extérieur non évacué.
Une personne qui est habituée à courir pour ne pas être en retard, pour terminer son travail, pour remplir son temps au maximum, etc. va habituer son corps à un rythme stressant. Le corps s’habitue ainsi à recevoir une forte dose d’imposition de peurs et va créer un état d’anxiété. Si cette personne ne lâche jamais prise et maintient cet état même en vacances où elle sent qu’elle doit absolument « faire » pour avoir l’illusion de se sentir bien, ou en pratiquant un sport où elle a l’impression d’évacuer ses tensions, elle créera un stress intérieur.
Au niveau de l’organisme, le stress extérieur non évacué trouve d’excellents réceptacles d’énergie dans les organes, entre autres. Le combat du système immunitaire devient double alors qu’il ne devrait être qu’unique : créer des anticorps contre les virus, bactéries, …. Avec le stress, il doit également combattre les toxines acides. Plus le stress s’installe, plus le terrain biologique d’une personne s’acidifie. Le système immunitaire est de ce fait trop sollicité, ce qui provoque un épuisement général propice à l’apparition de maladies.

Certaines personnes sont plus résistantes au stress que d’autres. Je dirais que plus la personne est dure envers elle-même et plus la pression dans laquelle elle se maintient est forte, plus elle est résistante. Les stressés intérieurs vivent sur les nerfs. C’est comme s’ils avaient mis en marche un moteur, une sorte de générateur de tensions, qui leur fournit l’énergie nécessaire pour vivre en lieu et place du moteur général qui fournit l’énergie vitale (1er chakra) dont ils sont coupés. Mais tôt ou tard le corps lâche en fonction du type de résistance que l’on a et les lésions organiques apparaissent, plus ou moins sérieuses. Le coup peut être violent, voire tragique, chez les personnes résistantes.

Lorsque l’on prend conscience que le stress est inutile et quand on parvient à modifier sa vie pour ne plus générer de stress, un pas vers la guérison est déjà fait. Mais ce n’est pas pour autant que le stress intérieur a disparu. La déprogrammation et la reprogrammation (au niveau causal) ne se font qu’en vivant son karma et en orientant ses pensées/paroles/actions dans un nouveau sens où le stress n’a plus de place :« être » au lieu de « faire », croire que la Loi de L’Attraction fonctionne parfaitement. A force, le moteur inutile finira par s’arrêter.

Dans le langage courant, il est connu que certains stress sont positifs parce qu’ils nous poussent à aller de l’avant, à nous dépasser, à travailler tard sur un projet qui nous tient à cœur, etc. Moi je pense qu’il n’y a pas de stress positif. Le stress est un état anormal. Les personnes qui ont besoin de ces poussées d’adrénaline sont tout aussi influencées par la peur que celles qui stressent en faisant des choses qu’elles n’aiment pas. Mais là, on rentre dans un autre débat : quel sens donnons-nous à la vie ? C’est quoi «aller de l’avant», «se dépasser» ? Est-ce être victorieux dans une compétition ? Si l’être humain reconnaissait sa nature éternelle, qu’il est uni au Tout que nous formons tous avec l’Univers, il comprendrait que la compétition, le résultat, la satisfaction matérielle n’ont aucun sens !

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