Les maux du coeur
Le cœur est un organe aussi puissant que fragile. Avec 100 000 battements par jour, le cœur est l’organe le plus puissant du corps humain. Grâce à son travail, toutes les cellules de l’organisme sont alimentées en oxygène, ce qui rend tous les autres organes dépendants de son bon fonctionnement.
Voici une liste, loin d’être exhaustive, de remèdes naturels pour les traitements des maladies de l’organe cœur, telles que l’insuffisance cardiaque, la tachycardie, les palpitations, l’angine de poitrine, l’arythmie, la dyspnée, l’infarctus, la myocardite, le souffle au cœur, l’hypertension, l’hypotension, les troubles de la circulation sanguine (varices, hémorroïdes) … -> 1. Remèdes naturels.
La médecine chinoise aide à stimuler le corps, à équilibrer l’énergie et à promouvoir un fonctionnement plus effectif des organes internes. La deuxième partie de cet article se concentre sur les exercices à faire et les points d’acupression à masser pour soigner les troubles du coeur : 2. Méthodes chinoises de soin ⇩
Ces remèdes nous soulagent, nous soignent, mais la guérison ne peut se faire que si la maladie, qui ne frappe pas par hasard, est comprise.
A la suite des remèdes naturels et des méthodes chinoises de soin, vous trouverez quelques pistes qui aident à comprendre ce que le « mal a dit » dans 3. Le sens de la maladie ⇩
1. REMEDES NATURELS
Elixir du Suédois
Extrait du « Manuscrit Antique » du Dr Samst
38. Qui souffre d’une grande anémie retrouvera vite ses couleurs s’il prend les gouttes le matin, pendant un certain temps. Elles purifient le sang et activent sa formation et sa circulation.
« La santé à la pharmacie du Bon Dieu » de Maria Treben
Chlorure de magnésium
Système cardio-vasculaire : les ions magnésium aident à fluidifier le sang et à assouplir les vaisseaux, calment les nerfs, empêchent la formation des athéromes. Supprime l’angine de poitrine. Régularise le rythme des battements du cœur, stimule le bon cholestérol, réduit le taux de triglycérides.
Vinaigre de cidre
Il réduit la pression artérielle. Le vinaigre de cidre inhibe l’action de certaines enzymes responsables de l’augmentation de la pression artérielle et de la constriction des vaisseaux sanguins. Le risque que les artères se rigidifient (artériosclérose) diminue, et ainsi le risque de souffrir de troubles cardiovasculaires.
https://epycure.com/fr-be/blogs/journal-feel-good/les-benefices-du-vinaigre-de-cidre
Achillée millefeuille (en tisane)
Comme elle a également une action excellente en cas de troubles de la circulation et de spasmes vasculaires, elle est chaudement conseillée en cas d’angine de poitrine.
Primevère officinale
La tisane de primevère est un excellent remède pour fortifier les nerfs et le cœur, elle apaise les migraines et les maux de tête nerveux, elle a un excellent effet en cas de myocardite, d’hydropisie et de tendance à l’apoplexie.
Aubépine à un style
L’Aubépine à un style se révèle être une véritable alliée pour le cœur. Elle favorise la circulation sanguine et régule le rythme cardiaque. Ainsi, elle contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires. Elle apaise également les palpitations et les douleurs thoraciques, souvent liées au stress.
https://nature-comestible.fr/aubepine-a-un-style/
Aloé Vera
Les bienfaits de l’Aloe Vera pour la santé cardiaque :
– Réduction de l’inflammation : L’Aloe Vera contient des composés anti-inflammatoires qui peuvent réduire l’inflammation dans les vaisseaux sanguins et prévenir les maladies cardiaques.
– Contrôle de la pression artérielle : Les propriétés régulatrices de l’Aloe Vera peuvent contribuer à maintenir une pression artérielle saine.
– Gestion du cholestérol : L’Aloe Vera peut aider à réduire le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) dans le sang, ce qui diminue le risque de formation de plaques dans les artères.
– Antioxydant puissant : Les antioxydants présents dans l’Aloe Vera protègent les cellules cardiaques contre les dommages oxydatifs.
https://aloe-vera-bienfaits.com/laloe-vera-pour-la-sante-cardiaque-reduire-le-risque-de-maladies-cardiovasculaires/
Ail
Vasodilatateur des artérioles et des capillaires, il améliore la microcirculation. Il prévient les affections cardiovasculaires, est indiqué dans l’hypertension artérielle, la fatigue cardiaque, certaines tachycardies, les spasmes vasculaires et les troubles circulatoires, y compris les varices et les hémorroïdes.
(L’excès d’ail peut provoquer des brûlures d’estomac et une constipation). (Agenda Plus n°124)
Gingembre
Le gingembre stimule la circulation sanguine. Il agit sur les glandes sudoripares en les excitant, ce qui provoque une transpiration. Il réduirait les risques de maladies cardio-vasculaires et fluidifierait le sang. En usage externe, une compresse imbibée d’infusion de gingembre peut soulager les douleurs musculaires en stimulant la circulation sanguine.
« Vitamines et Minéraux » Sélection du Reader’s Digest
Oléagineux
Une étude, menée sur 86.000 infirmières pendant 14 ans, a établi que les femmes qui mangent plus de 125 grammes d’oléagineux par semaine – amandes, noisettes, arachides et noix -, réduisent de 30% leur risque de développer des pathologies cardiaques. Les oléagineux préserveraient ainsi les artères des méfaits du cholestérol et abaisseraient la tension artérielle. (Agenda Plus n°142)
Gemmothérapie : le bourgeon d’aubépine
Arbuste de la famille des rosacées, l’aubépine est la plante du cœur par excellence. Son bourgeon possède à la fois des propriétés de la fleur (rythme cardiaque, tension) et du fruit (muscle cardiaque), ce qui illustre bien le fait que le bourgeon contient tout le génie du végétal dont il est issu. Au niveau circulatoire, le bourgeon d’aubépine présente une action antiscléreuse artérielle et agit comme draineur du cœur. Grand remède des arythmies fonctionnelles (extrasystoles, tachycardies angoissantes), l’aubépine est ambivalente puisqu’elle normalise la tension que ce soit au départ d’une hypo ou d’une hypertension. Dans les insuffisances du myocarde, l’aubépine renforce la force contractile du cœur. Elle est également indiquée dans les séquelles d’infarctus, l’angine de poitrine, la fatigue du cœur ou l’anxiété précordiale.
Le bourgeon d’aubépine est d’autant plus efficace qu’on l’associe avec l’ail des ours et le bourgeon de gui.
Ces trois éléments forment ensemble un complexe de gemmothérapie, c’est-à-dire une association harmonieuse de plusieurs bourgeons qui augmente l’action individuelle de chaque bourgeon. Ce complexe est donc indiqué pour réguler le rythme cardiaque, améliorer la fluidité sanguine, soulager l’oppression, éviter et dissoudre les dépôts de cholestérol sans effet secondaire. (Bioinfo n°27)
H.E. de Citron
Fluidifiant sanguin et tonique veineux (varices) ; utilisée également en cas d’hypertension.
En usage interne : jus de citron + 1 gte d’H.E. dans du miel ou de l’eau chaude 3 à 5 x/jour en dehors des repas. A utiliser seule.
H.E. de Lavande
Tonicardiaque, calmant des nerfs du cœur et utilisée en cas d’hypertension et d’hémorroïdes.
En usage interne : 2 à 3 gtes 2 à 3 x/jour dans du miel ou de l’eau chaude.
Utilisée dans la composition jambes lourdes (voir plus loin).
H.E. d’Ylang-ylang
En cas d’hypertension et de tachycardie. En usage interne : 1 gte 2 à 3 x/jour dans du miel ou de l’eau chaude, en dehors des repas.
H.E. de Romarin
En cas d’hypotension. En usage interne : 1 à 2 gtes 2 à 3 x/jour dans du miel ou de l’eau chaude.
H.E. de Sauge
Régulateur de la tension. En usage interne : 1 gte seulement 1 à 3 x/jour dans du miel ou de l’eau chaude en dehors des repas.
Utilisée également dans la composition jambes lourdes (voir plus loin).
H.E. de Cyprès
Tonifiant vasculaire, action profonde sur la circulation veineuse (hémorroïdes, varices, jambes lourdes).
En usage interne : 1 gte dans du miel ou de l’eau chaude à 10h et à 14h.
Voir également composition jambes lourdes.
H.E. dans composition pour jambes lourdes
En usage externe : 10 ml de Cyprès + 10 ml de Lavande + 2 ml de Menthe. Deux frictions par jour.
ou
En usage externe : 15 ml de Cyprès + 15 ml de Sauge + 3 ml de Menthe. Friction sur les jambes en commençant par la cheville et en remontant jusqu’au-dessus du genou, avec 30 à 40 gouttes du mélange bienfaisant. Associer trois minutes d’exercices de rotation douce des chevilles, jambes surélevées, dos à plat. Penser à surélever également les jambes pendant le sommeil.
Toutes les infos sur les H.E. sont extraites du livre « L’aromathérapie » de Nelly Grosjean
Homéopathie
– Tachycardie : Lycopus Virginicus 9 CH – 3 granules 3 x / jour
– Souffle au cœur : Naja Tripudians 9 CH – 3 granules 3 x / jour
– Palpitations par le café : Nux Vomica 9 CH – 3 granules 3 x / jour
– Hémorroïdes : Aesculus composé : 10 gouttes 3 x / jour (usage interne) + pommade et suppositoire Aesculus composé, une ou deux applications par jour.
– Hypertension : Nux vomica 12 CH (une dose à ne pas renouveler)
ou Aconitum napellus en cas (entre autres) d’agitation avec peur de la mort, de congestion artérielle, de palpitations violentes, d’accès aigu d’angoisse.
– Hypotension : Tuberculinum 12 CH (une dose à ne pas renouveler)
Infos extraites du « Guide familial de l’homéopathie » Dr Alain Horvilleur
Vin des cardiaques
La recette du « vin des cardiaques » permet d’obtenir de grands succès dans tous les cas de faiblesse cardiaque et de véritables troubles cardiaques et,comme le Dr. Hertzka (médecin généraliste suisse) le déclare dans son opuscule « So heilt Gott », il s’en sert fréquemment lorsque les malades viennent le consulter dans son cabinet. Le vin des cardiaques a également apporté une amélioration sensible en cas d’angine de poitrine.
Recette :
Poser 10 tiges de persil fraîches avec leurs feuilles dans un litre de vin naturel (blanc ou rouge), et ajouter une à deux cuillerées à soupe de vinaigre de vin pur. Laisser bouillir le tout à petites flammes pendant 10 minutes (attention, cela mousse !). Ajouter ensuite 300 g de miel d’abeille pur et laisser bouillir légèrement pendant encore quatre minutes. Passer le vin des cardiaques très chaud et le remplir encore brûlant dans des bouteilles qui ont été rincées avec de l’alcool fort. Bien refermer ! La lie qui se forme n’est pas nocive et on peut également la boire.
Je voudrais mentionner à la fin de cette recette que le miel peut être bouilli ou non, au goût de chacun.
« La santé à la pharmacie du Bon Dieu » de Maria Treben
La coenzyme Q10
Produite naturellement à partir de sucres fermentés, la CoQ10 est au dénuée de tout danger. Au Japon, où le complément alimentaire est homologué depuis 1974 pour le traitement de l’insuffisance cardiaque congestive, des millions de patients en prennent quotidiennement. Plusieurs recherches cliniques donnent à penser que la coenzyme serait également utile pour traiter d’autres troubles cardiaques (myocardiopathie, angine de poitrine…) ainsi que l’hypertension artérielle et le déchaussement dentaire. (Bioinfo N°44)
Protéger le cœur
Hygiène et diététique :
– Cessez de fumer.
– En cas de surcharge pondérale, essayez de maigrir de façon à vous rapprocher (à plus ou moins 10%) de votre poids idéal.
– Consommez beaucoup de fruits, de légumes et de céréales complètes, qui renferment des fiblres contribuant à réduire le taux ce cholestérol.
– Réduisez les graisses animales provenant des fromages, des charcuteries, des viandes, du beurre, ainsi que les pâtisseries et viennoiseries. Essayez de limiter la part des corps gras à 30% de l’apport calorique total (soit environ 50 à 80 g par jour).
– Mangez du poisson (poisson gras, de préférence) au moins deux fois par semaine.
– Limitez le sel, le sucre et l’alcool.
– Pratiquez un exercice physique trois ou quatre fois par semaine.
Pour aider le cœur :
– Les vitamines C, B3, B6, B9 (acide folique), E et F, le chrome et le sélénium limitent les dépôts graisseux (athéromes) qui bouchent les artères.
– L’action conjuguée de la vitamine B6 et de vitamine B9 (l’acide folique) réduirait les risques d’infarctus. Ces vitamines favorisent en effet la dégradation de l’homocystéine, une substance impliquée dans la survenue des accidents cardiaques. Elles abondent dans la levure de bière, les légumes à feuilles vertes et les aliments à base d’avoine ou de blé complet.
– Le magnésium et le potassium régulent l’activité du muscle cardiaque et ont une action bénéfique contre l’hypertension.
– Grâce à leur effet antioxydant, le sélénium et la vitamine E semblent réduire les risques de crise cardiaque.
– Le zinc accélère la régénération des tissus lésés. Mais, à trop forte dose (plus de 100 mg par jour), il peut augmenter le taux de cholestérol.
– Associé au magnésium, le calcium maintient un rythme cardiaque régulier.
– Les acides gras polyinsaturés et mono-insaturés présents dans les huiles végétales protègent le cœur en régulant le taux de cholestérol sanguin.
Ces compléments doivent être pris à dose modérée et sur avis médical pour éviter tout déséquilibre nutritionnel.
« Vitamines et Minéraux » Sélection du Reader’s Digest
Extrait de « Le système complet d’autoguérison, les exercices internes Taoïstes » du Dr Stephen T. Chang
Extrait de « Supprimez vous-même vos douleurs par simple pression d’un doigt » du Dr Roger Dalet
En cas de palpitations :
3. LE SENS DE LA MALADIE
Gardons toujours à l’esprit que la maladie n’est qu’un symptôme de notre nature intérieure qui nous demande une sérieuse réflexion sur notre mode de vie et une grande prise de conscience de qui nous sommes.
Extrait de « Dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi » de Michel Odoul
Les maux du cœur
Les maux du cœur nous parlent de nos difficultés à vivre l’amour et à gérer nos émotions qui ont tendance à prendre le pas sur le reste dans notre vie. Ils peuvent signifier aussi que nous laissons trop de place au ressentiment, à la haine, à la violence, que nous refoulons ou exprimons par des biais (sport, jeux, blessures). Pendant ce temps-là, la place de l’amour de la vie, de nous-mêmes, des autres, de ce que nous faisons, diminue chaque jour. Or rappelons-nous que le cœur distribue le sang en nous. Si nous cultivons des états émotionnels négatifs, ils vont être distribués de la même manière en nous. On dit en énergétique que l’état du Cœur et du Chenn (sa représentation spirituelle) se voit au teint de la personne et à l’éclat de ses yeux, de son regard.
Les palpitations, tachycardies, infarctus et autres problèmes cardiaques, expriment toute notre peine à gérer nos états émotionnels ou au contraire à leur laisser la possibilité de s’exprimer, de vivre en nous. La prise trop au sérieux de la vie et de tout ce qui s’y passe, l’absence de plaisir dans ce que nous faisons ou ressentons, le peu d’espaces de liberté et de décontraction, fragilisent les énergies du cœur et peuvent se traduire par des tensions cardiaques. Mais l’excès de plaisirs ou de passion fragilisent aussi les énergies du Cœur et peuvent se traduire par les mêmes effets.
Les maux du système veineux
Les problèmes veineux expriment notre difficulté à accepter, à recevoir la vie, la joie de vivre, l’amour et à leur laisser une place en nous. Nous avons de la peine à empêcher les émotions de stagner en nous. Le vécu est ressenti comme morne, sans passion et sans joie. Nous avons la sensation de ne pas savoir, d’être impuissant à faire vivre en nous ou en rapport avec les autres, nos envies ou désirs de bonheur. Elles stagnent alors en nous et laissent se développer parfois un sentiment d’abattement ou d’impuissance. Phlébites ou varices expriment notre sentiment de subir, d’être obligés d’accepter des choses qui nous « empêchent « d’être vraiment heureux.
Les maux du système artériel
Les maux du système artériel nous parlent de tensions équivalentes à celles du système veineux mais dans le sens actif. Les émotions sont excessives et se manifestent en excès (jovialité, excitation, etc.) ou bien sont retenues, étouffées. La difficulté voire l’incapacité à faire ce qu’il faut dans notre vie pour y ressentir la joie, le plaisir ou le bonheur, se traduisent par des hypertensions artérielle. Contrairement au système veineux, nous n’avons pas l’impression d’être empêché mais plutôt l’impression de ne pas savoir, de ne pas pouvoir, de ne pas être ou avoir été capables de faire une place à l’amour, la joie de vivre.
L’hypertension nous montre une grande tension due à la volonté de recherche de solution mais la peur souvent présente, empêche nos émotions d’exister, ce qui fait monter la pression à l’intérieur. Tout prend des proportions excessives qui nous effraient. Cette peur nous cristallise et durcit la paroi de nos artères, augmentant ainsi par l’artériosclérose, le phénomène de la tension. L’une des peurs de fond associées à l’hypertension est celle de la mort, du fait que nous avons peur qu’elle n’arrive avant que nous ayons pu faire ce que nous avions à faire. Le sentiment d’urgence se développe alors en nous et fait encore plus « monter la pression ». Ici aussi nous retrouvons les liens avec l’homéopathie qui utilise « Aconit » pour traiter l’hypertension artérielle mais aussi la peur de la mort et toutes celles qui se construisent sur un processus de panique.
L’hypotension nous parle de la défaite, de notre sentiment de victime. Vaincus par les événements, sans issue, nous ne sommes plus à même de faire monter la pression pour relancer la machine. La dynamique de fond est passive et de découragement prend le pas sur le sens de la lutte. Nous avons sans doute manqué d’amour dans notre vie, de cette nourriture qui procure ou au moins facilite la joie et les raisons de vivre, de sentir notre coeur battre en nous. Cette flamme nous a manqué ou peut-être ne l’avons-nous pas entretenue.
Pages 211 à 214 – Edition Chemins de l’Harmonie
Extrait du site sidasanté.com
En 1996, aux États-Unis, une étude conduite à la John Hopkins School of Hygiene and Public Health a montré qu’il y avait un lien direct entre la dépression et les attaques cardiaques. Les médecins de cette école ont suivi 1551 patients durant treize ans et ils ont établi que les sujets déprimés avaient un risque quatre fois plus élevé de faire une attaque cardiaque que les autres. Mieux, en 1993, à Göteborg, en Suède, une étude conduite sur 752 hommes, durant sept années, a mis en évidence que les sujets fortement stressés mouraient trois fois plus vite que ceux qui étaient calmes.
[…]
Les analyses de sang pratiquées plusieurs fois dans une même journée font apparaître une corrélation directe entre l’activité des globules blancs et les niveaux de stress. Par conséquent l’état du système immunitaire est directement corrélé au niveau de stress de l’individu et les globules blancs du sang en témoignent.
http://www.sidasante.com/critique/ren.htm
Extrait de « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies », de Jacques Martel (Les Editions ATMA Internationales)
Problèmes cardiaques
Parce que le cœur symbolise l’amour, la paix et la joie de vivre, les problèmes cardiaques proviennent souvent d’un manque d’amour, de tristesse, d’émotions enfouies qui refont surface même après plusieurs années. Mon cœur est endurci par mes blessures antérieures. Je crois sincèrement que la vie est difficile, stressante et qu’elle est un combat de tous les instants. Je me sens souvent en position de survie, dans un état où je pense que seul mon effort rapportera quelques dividendes. Je suis inquiet, surexcité, angoissé ou trop fragile pour garder mon équilibre émotionnel. J’étouffe inconsciemment mon enfant intérieur et l’empêche d’exprimer toute cette merveilleuse joie de vivre. Le cœur est associé à la glande du thymus ; cette dernière qui est responsable de la production des cellules-T du système immunitaire s’affaiblit et résiste de moins en moins aux invasions si je vis beaucoup de colère, de haine, de frustration ou de rejet de moi-même. Le cœur a besoin d’amour et de paix. La vie est faite pour être prise avec l’attitude d’un enfant : ouverture, joie, curiosité et enthousiasme. Même si j’ai des besoins affectifs à combler, j’essaie de rester dans un équilibre harmonieux, avec une ouverture du cœur suffisante pour apprécier chaque geste de mon existence. J’accepte de m’aimer davantage, de rester ouvert à l’amour pour moi et les autres. Je m’amuse, je me détends, je prends le temps d’être. J’arrête de me « prendre au sérieux ». Je me sens libre d’aimer sans obligation, sachant que je suis heureux quand même. Il existe plusieurs expressions pour décrire le cœur et ses différents états : être « sans coeur », « avoir du coeur », « écouter son coeur ». Si quelqu’un me fait une remarque comme « tu n’as pas de cœur », je vérifie ce message que la vie m’envoie. C’est peut-être le signe que j’aurais avantage à changer quelque chose. Est-ce que je vis un déséquilibre ? Ai-je des palpitations ? Suis-je perturbé sur le plan émotionnel ? Qu’importe la réponse, je n’attends pas d’être malade pour comprendre et accepter les changements dans ma vie. Je reste éveillé, j’ouvre mon cœur à tout ce qui est bénéfique pour moi. (Page 108)