Le moustique
Il était une fois un gros moustique
lubrique
avide de sang et de fornique
qui s’appelait Ludovic.
Et Ludovic avait le chic
de laisser sa carte de visite épidermique
en forme de gros boutons phalliques
sur ses victimes qui n’étaient ni diabétiques ni anémiques.
Il était heureux, il battait partout sa petite queue frénétique
mais il aurait aimé plonger sa trique
dans le sang pur de Véronique,
aux vertus qu’on dit magiques,
pour prolonger sa vie vampirique,
mais ne parvint que mollement rue Vanderschrick
où, en tombant, il s’empala bêtement sur sa pique,
faisant gicler sur mon pare-brise tout ce sang sucé si unique.
Ses dernières paroles furent magnifiques :
« Joyeux anniversaire, Véronique.
Tout à coup j’ai un déclic :
le mal ne peut t’atteindre, tu es angélique.
Ca m’apprendra, j’avais qu’à m’incarner en bique.
… couic. »
lubrique
avide de sang et de fornique
qui s’appelait Ludovic.
Et Ludovic avait le chic
de laisser sa carte de visite épidermique
en forme de gros boutons phalliques
sur ses victimes qui n’étaient ni diabétiques ni anémiques.
Il était heureux, il battait partout sa petite queue frénétique
mais il aurait aimé plonger sa trique
dans le sang pur de Véronique,
aux vertus qu’on dit magiques,
pour prolonger sa vie vampirique,
mais ne parvint que mollement rue Vanderschrick
où, en tombant, il s’empala bêtement sur sa pique,
faisant gicler sur mon pare-brise tout ce sang sucé si unique.
Ses dernières paroles furent magnifiques :
« Joyeux anniversaire, Véronique.
Tout à coup j’ai un déclic :
le mal ne peut t’atteindre, tu es angélique.
Ca m’apprendra, j’avais qu’à m’incarner en bique.
… couic. »
Pour Véronique B.


